All
x
Les textes - De 06/09/1986 à 07/10/1986 - Carnets 1986

les seuls îlots
les seuls terres
les seuls mots
les seules mers
la viande cuite
la viande crue
rampe à quatre pattes
rampe à mille dates

1986-09-06

les rêves d’un mort
à plat ventre
sans corps
les rêves d’un mort
mort de rêves

1986-09-06

l’angoisse des adultes
la frayeur des enfants
la paix est tumulte
la paix est tumulte

1986-09-06

les distances desséchées
les trains se tuent
sans distances
ni temps

1986-09-07

semer des cailloux
partout
des trous dans le ciel
la lumière est obscure
ton sourire est dur

1986-09-08

bouleversement
les champs cherchent
les prosternés
les livreurs d’autels
les champs cherchent
les saisons rituelles

1986-09-08

les dents de la nuit
les grincements des os de la nuit
le ciel de la nuit
la nuit de la nuit
ton sourire s’obscurcit la nuit

1986-09-08

seuls les seuls
cherchent solitude
tes yeux ouverts sur les distances
tes yeux seuls
dans les distances

1986-09-08

te rend fou te rend doux te rend fou fou fou
et les passants traversent les pieds
et les arbres traversent les passants
et les sons traversent les bancs
et les pierres
traversent les dents
et te rend doux doux doux
te rend fou fou fou

1986-09-08

t’affolent t’affolent
des feuilles
des feuilles jaunes
t’affolent
t’affolent
dans ta geôle
t’affolent t’affolent
les voitures écrasent le vent
à mort

1986-09-08

je vaux cinq mille francs
moi
je vaux cinq mille franc

1986-09-09

folie inattendue
existence rituelle
couple de chaussures
aux empreintes spirituelles
les orteils se pressent

1986-09-10

t’approchent
les nez des crottes
le non sommeil
à l’odeur de l’attente
prête au non réveil
ses soucis

1986-09-12

inanimale
inanimale
ta folitesse
tes yeux te délaissent
te trouent la vue
inanimale
ta folitesse

1986-09-12

des monstres
solutions claires des doux rêves
douces amertumes des assoiffés
aux gorges suspendues

1986-09-12

ange noir
des mille regrets
poison quotidien
désir perpétuel
ange noir des surfaces suspendues
au ciel doux de demain
les fautifs se maltraitent
par leurs mains

1986-09-12

ta phobie
des surfaces infinies
tes cloîtres déchirent
leurs frocs

1986-09-15

paria
ange sans culotte
tes clins d’oeil
s’ébruitent en silence
les rêves se rabattent

1986-09-15

effroyables
tes peurs embrasées
l’oubli meurtrier
effroyables
les doux rêves

1986-09-16

ton oeil jaune
du vide voulu
vide à temps
ton oeil jaune
craque

1986-09-20

se brouille
ta vision d’oeil dur
ta langue s’étire
où piochent les regrets

1986-09-21

il y a
que les autres existent
aussi
les bancs s’éparpillent
partout
les vents durcissent la peau
des visages

1986-09-21

l’envie
d’avoir raison
qu’on n’est libre
que les limites s’envient
le loups dévorent la nuit

1986-09-21

le doute
le rouge du doute
sillons de folie meurtrière
les dieux
ont le droit de regard

1986-09-21

vivre sous terre
les mains closes
poignée de sable
gueule de diable
mauvaise haleine

1986-09-21

vulnérables
tes ombres des canines
les fracas de tes os
vulnérables
tes phobies

1986-09-22

pas seul
plus seul
la raison d’être
moulin à vent

1986-09-22

accusations
les lits dévorent
les sommeils
les autres
n’y sont plus

1986-09-22

réveil d’angoisse
la gare s’échappe
les yeux du destin
s’effritent
sur les trottoirs

1986-09-22

racines
tes reins s’attachent
au sol
tes yeux s’arrachent
aux regards

1986-09-22

s’embrasent dans les places
les places publiques
s’embrasent
les bustes immobiles
sur les quais des trottoirs

1986-09-22

tes joues jaunes
pâles et blêmes
tes joues maudites
brisent le ciel

1986-09-22

tronc
fissures dans le temps
les heures
au beurre
ça fait bon
le tronc le tronc

1986-09-22

ta chair
déchiquetée
partie du ciel
ta chair saigne
ta chair saigne

1986-09-22

mur jaune
tes yeux mûrs

1986-09-22

tiens debout
éternité nue
toute nue
il y’a d’autres
que les autres
qui louent
le ciel

1986-09-22

grave
ta faute d’ignorance
tes clins d’oeil
profane profane
ta peau sèche

1986-09-22

yeux provocants
souvenirs dérisoires
à peine se dessinent
les lignes du miroir

1986-09-22

drap pour nuit
nuit d’attente
ton âme s’appuie
ton âme est un puits

1986-09-23

victimes
tes tueurs fascinent
les bourreaux

1986-09-23

fou de solitude
tes corps se disloquent
n’existent plus
les rêves doux
des vieux coqs

1986-09-23

s’étirent
dans les nues
brumes et fumées
l’éclair n’est plus clair
ta voix est tonnerre
tes pieds dans les rues
marche militaire

1986-09-23

se mêlent
aux pavés
empeignes et semelles
tes doigts hachés
plus bons
à la cannelle
la pluie est jaune
tes rêves sont jaunes

1986-09-24

des cons
se masturbent
sur les ponts
des impubères

1986-09-24

danse des rochers
le matin couche tôt
les lèvres se prêtent
à la haine
les forts se prêtent
au chaînes

1986-09-24

boule de fer
couche de sphère
ta bouche édentée
au goût amer
sonde les voiles

1986-09-24

normalisation
des hypocrisies mutuelles
ton ombre bleue
caresse la surface
des désirs
hypocrites

1986-09-24

sorcier à baguette
de douceur
au regard de phoque
ta salive magique
nourrit tes ressentiments

1986-09-24

tes supplices
chancellent dans les nuits
des durs rêves
des autres
tes supplices
rongent les sommeils
des morts

1986-09-25

tes frustrations
en retard de quelques chagrins
les toiles récoltent les coins
le feu à mille flammes
les yeux à mille drames
se soudent

1986-09-25

te tracasse
la nuit à mille dents
les yeux du rouge
aux nostalgiques champs
de doute

1986-09-25

les salives
des nuages passagers
du temps humide
tranchent les chaumières
des soucis
clandestins

1986-09-25

politesse
nuit d’enquérir
mensonge
sur les trous
de la mémoire
de mémoire morbide
de vieux timides

1986-09-26

gris
lèvres tremblantes
ciel troué
gris de conspirations
de joie dramatique
gris
de coupables charmants

1986-09-26

tes regards
de vieux marin boiteux
tes regards hagards
percent les crânes
du sable tiède
des pensées
morbides

1986-09-26

vieille paille
du jardin inexistant
soeur du sable sec
des désirs latents
ta peur ne déchire

1986-09-26

le dos de cette terre
ombres debout
trompe le plaisir
du tabou
vieille mégère

1986-09-26

ta lumière noire
tes lèvres de douleur
les monstres s’entretuent
en douceur
les oiseaux rampent

1986-09-26

crimes
crimes à volonté
tes doigts rouges
réclament bonté

1986-09-26

guerre d’émotions
guère d’émotions
le coupable en soi
en soit un

1986-09-26

prière
aux inconnus insolubles
inodores
incolores
prière des moteurs
à quatre temps

1986-09-26

ta fuite
des rêves tourmentés
au cauchemar
ta fuite
est crime

1986-09-26

t’acclament
toutes les voix
te refoulent
tous les doigts
le vent habite les branches

1986-09-26

tortures
esclaves des maîtres
maîtres des esclaves
le feu est tranchant

1986-09-26

les fous au miel
les fous au miel


les rides du ciel
les rides du ciel


les fous du ciel
les fous du miel

1986-09-26

en vin
tes pleurs de minuit
en vain
tes douceurs
en vin
ton goût

1986-09-26

des ongles
rongent des dents
les oublis se classent
dans le vrai
des inexistants

1986-09-26

la chair
l’odeur de la senteur
la senteur de l’odeur
la chair
péché des dieux
sans péchés

1986-09-26

témoin
à la silhouette saccagée
marre de boue
ta face triste
ta face saccagée de nouveau
les bons
s’avalent trois fois
avant l’aube

1986-09-26

tous tous
nounours tous
l’odeur de la pierre
pèse sur les côtés
l’odeur de la pierre
la mémoire
est lambeaux
le regard est souvenir
d’un regard

1986-09-28

sentiments mécaniques
trou saillant
de mémoire
tes fonctions numériques
suffoquent

1986-09-28

nuit amputée
de ses rêves
les peurs grouillent
dans les nerfs
des amblyopes
doux
comme des rêves
amputés

1986-09-28

muqueux
ton reste de désirs
aux résidus
du résidu mental
ta bouche émeut
désordre

1986-09-28

des objets
des objets
les mois ont leurs mondes
objets à casser
aux mains angoissées
d’un foetus-mère

1986-09-28

apocalypse
les jeans captent les flammes
au soleil levant
de jadis

1986-09-28

ton soleil
nu
aux coins arrondis
ton soleil
vieillit
terre de prophètes

1986-09-28

le clown de Platon
sa mère
sa soeur
ses draps
terre de

1986-09-29

carnage
des surfaces acculant la nuit
voir sans fermer
les yeux
carnage

1986-09-29

niais solitaire
pauvre hère
des grandes places
les saluts coups
coups de crosse
les fauteuils
saluent les terres
des fois

1986-09-29

vacarme
les rêves
tapage nocturne
les rêves
chute libre
du lit
les rêves

1986-09-29

te prend
cette douce douleur
des pleurs injustifiables
illogiques
te prend
le chat de gouttière

1986-09-29

euphorie

1986-09-29

féroce
ta douceur ensanglantée
tes doigts tremblants
ta bouche édentée
du souvenir

1986-09-29

tes dieux affables
tes saints éloquents
tes pensées manquent
de couleurs
tes dieux sont noirs
tes saints gris

1986-09-29

ta chair
lapidée
les pierres
jet

1986-09-29

rude
ton lit matinal
hanté de monstres
ton lit matinal
du repos

1986-09-29

tueur à gages
l’espoir de sauver
plaie fraîche
effroi souple
tes pleurs

1986-09-29

je serai
nom sans visage
conte de boiteux
vers sur rail
je serai
sauf tout

1986-09-30

lambeaux
ta peau racornie
tes sutures des distances
tes regards perdus

1986-09-30

les fleuves du ciel
bagages des bancs perdus
les attentes soufflent
l’air froid

1986-09-30

du vide
remplace le vide
les passions s’essoufflent

1986-09-30

messe
pour diable
infâme et con
la chaire
faite de peurs
se plante

1986-09-30

la mort
la première
celle dont on se souvient
la seule dont on n’oublie
plus
si elle existe

1986-10-01

immobiles
les rythmes du soir
les esprits du noir
immobiles
tes yeux de sourds
la surface de la terre
peut être plate

1986-10-01

sur les pavés
de l’âme à gagner
le sang s’offre à volonté
les mains
aspirent le souhait
d’être dur
comme un mur
les pavés
les pavés

1986-10-01

le jour étoilé
la nuit fait rêve
les valises sont vraies
si on quitte

1986-10-01

indiscrétion
les secrets s’inventent
au beau jour
à la belle nuit

1986-10-01

silhouette
saint souillé
l’horizon est vertical
la mer à l’envers

1986-10-01

fenêtre
trop
tyran
tyran sème
modestie
et haine
fenêtre

1986-10-01

devin
le passé sonore
le plat froid
se mange
sur les trottoirs
des devins

1986-10-01

se voient
de l’intérieur
les fantômes
des tasses de café
les odeurs voyagent
à l’aube

1986-10-01

opaques
les traces des ombres
sur les rocs
le vent est dense

1986-10-01

embryon de nostalgie
les meurtriers
arrachent les murs
aux enfants

1986-10-01

portion
il pleut

1986-10-01

partie du réel
partie du vrai
les heures se trompent
quand il faut comprendre
qu’ils nous faut de la lumière

1986-10-02

faussaires
les nuques à deux roues
les jardins pervers
les sacs à dos
des sédentaires

1986-10-03

que ceux qui
à deux pieds
errent
dans les édredons des falaises
aillent se faire foutre

1986-10-03

des âges
traversent les visages
des voyageurs noctambules
quand tous les autres veillent

1986-10-04

seuls
sont les mots
qu’on aspire

1986-10-04

coin
est l’attente
le voile des distances
est tranchant
est
il est

1986-10-04

suspendus
au doute
des chemins calcinés
les fantômes
cherchent des visages

1986-10-04

la fugue
les prismes inconnus
la terre au vert rougeâtre
tes yeux
épaule de désolation

1986-10-04

rives de la nuit claire
tes ombres te rattrapent
la pensée vacille
dans les jardins
des gitans

1986-10-04

le cri
de qui

1986-10-04

phobie
de la folie
le vieux bois des restaurants neufs
des arbres neufs
phobie
de la folie

1986-10-04

qui est vrai
se termine tôt
fini tard
s’enfonce dans la plaie du réel
qui est vrai
ou faux

1986-10-04

les naïfs ont les crimes
les plus atroces
les yeux les plus ronds

1986-10-04

voyeur
au béret noir
les troncs d’arbres
se font sabres
se font dieux
les sourires
s’intimident

1986-10-04

l’éloignement
confusion complète
masse de flammes
dans une tasse d’eau
les honnêtes
titubent
dans les rues

1986-10-04

des échos
s’effraient
ta danse macabre
résonne
dans les souvenirs
des chats de gouttières

1986-10-04

sonde d’inconnu
tes lèvres charnues
le doute se dévoile
l’évident se mange
avec du lait
du matin

1986-10-04

angoisse originelle
soeur des nuits
sans incidents majeurs
les démons me hantent
les plaisirs fugitifs

1986-10-05

mélancolie chronique
inachevée
les dépouilles sèment
les machines
des textes saints

1986-10-05

imaginaires
des touches creuses
ta régénération
au bout du mystère
imaginaires
les moments injustifiables
par le doute

1986-10-05

terreur
invention du drame
les pieds s’enfoncent
dans la boue

1986-10-05

immortel
tes dents brillent
la nuit
immortel
ta mort est immortelle

1986-10-05

le temps
inconsistant
vision banale
de doux esclaves
à la peau raillée

1986-10-05

vision divine
amertume
prophète
père d’assassin
ton rire énigmatique
renferme le royaume céleste
des regards déchirés

1986-10-05

fictifs
les corps à chair
crépuscule
de l’histoire du balbutiement
dernier
balafre éternelle

1986-10-05

coupable
de trop penser
te dévoreront les ténèbres
coupable de trop regarder
mâche les murs
frais
des figures célèbres

1986-10-05

vérité
d’une forme intouchable
vérité sonore
intermédiaire folie
ta raison
mur sec
d’une chambre
mouillée

1986-10-05

paria
les sages s’appuient
aux murs
épais
de la justice

1986-10-05

les pierres dansent
le souffle arrive
toujours
pour que les pierres
dansent
au plein jour

1986-10-05

couchée
au creux du ventre
sous le vent rouge
des tumultes
l’idée se tue
dans l’esprit

1986-10-05

ta voix grave
de vieille mégère
comble les nuits
des aliénés
solitaires

1986-10-05

douche sinistre
des ombres enchevêtrées
des monstres doux
à la parole facile
le mal se camoufle

1986-10-05

coupable
de bonté excessive
tes dents
saluent les veilleurs
épuisés

1986-10-05

aride
ta mémoire en sommeil
ses craquelures exagérées
inventent les formes
les plus diaboliques

1986-10-05

accablée
du doute honteux
la géométrie
se tient dans l’espace illusion
des papiers

1986-10-05

chaînes
sourires d’une affiche déchirée
chaînes
des cous à dépouilles décapitées
chaînes
des regards hagards
des sons bizarres
chaînes
chaînes

1986-10-05

si vite
des têtes tombent des troncs
l’aube ne retient
que ta pierre tombale
des gravures insignifiantes

1986-10-05

cannibalisme
à deux pattes
se traite la peau
le barbu du miroir
rejette sa vision

1986-10-06

enlève tes sabots
du désir charnel
l’espace te guide
les mains te montrent
la prison
de l’abri éternel

1986-10-06

latente
ton attente
tes lacets sont défaits
à l’entrée

1986-10-06

la gamme
de la fin
des bourreaux débordés

1986-10-06

l’envie
imaginaire folie
les chaussures
sur le lit
tes corps de désir
se tordent et s’enfilent
et crient à bas cris

1986-10-06

avatars
du visage masqué
des nuits hantées
que de pichets
dans le vin
que de corps
dans les yeux
avatars
du salut perdu

1986-10-06

les bûchers des naïfs
de l’enclos
des bouches
des yeux
à grand regard épuisé
les un et un et un
forment un
nombre

1986-10-06

poisson sur arbre
le temps
se perd dans les mains
des ivrognes
les charognes perdent leurs temps
sur les arbres

1986-10-06

du sable
sont fait les bouches
des célèbres bustes
sculptés du sol dur
des bras atrophiés
du sable
dans les yeux aux regards perdus

1986-10-06

anxiété
les muets se meuvent
dans les sons
des fissures
les pierres se sentent
seuls

1986-10-06

le mal des hommes
il y avait des signes
la fumée égorgeait le ciel
le mal des hommes
il y avait des signes

1986-10-06

fade
l’oeil qui se prête aux regrets
seuls sont seuls
les cris qui s’entendent
trompent les rêves des fétiches
les chevaux noirs
de la nuit solitaire
brillent dans la rosée

1986-10-07

pourriture de moisi
mains adoratrices
tes fétiches
prennent la couleur
du meurtre originel

1986-10-07

torture libérale
les portes du métro
se ferment avec du bruit

1986-10-07

à quoi bon
le pied du mur
ton anxiété
de pire en pire
prend la forme
de l’humour
ha ha ha

1986-10-07

tes dents
grille de fer
aux barreaux rouillés
tes dents enchâssées
divulguent l’amertume

1986-10-07

ta fureur
douce
comme un brasier
à mille poteaux
ta fureur
brûle

1986-10-07

danse macabre
rituelle
de tes désirs
se créent les nuits

1986-10-07

effroi
tes plaisirs
sont inertes

1986-10-07

par vagues
se répandent
les loups des forêts vierges
les yeux insaisissables
se dévorent des yeux
des loups

1986-10-07

dire
les mots
les mâchoires s’abstiennent
ton silence est sacré

1986-10-07

se dévorent
les victimes bourreaux
la chair fait appel
à la chair

1986-10-07

indiscrétion sous-cutanée
les dires se traduisent en dires
les temps s’évaporent sous l’oreiller

1986-10-07